Cafayate - Cachi

plaza principal de Cafayate (1700 m)

Cafayate:
Il fait doux,
il fait chaud,
el vino organico (bio) coule à flot
les filles sont belles
les garçons moins
On s'y sent bien !!
Quedamos 4 dias

A Cafayate, tout le monde circule en vélo.La banda Roberto s'est donc pliée à la tradition locale.
Nina a adoré !!!






Il y a peu de voitures à Cafayate mais celles qui circulent nous enchantent.Défilé de véhicules des années 70 avec un choix de couleurs variées.Nous tenons à préciser que toutes ces voitures fonctionnent !!!
(On est loin du système français pour relancer l'économie du secteur automobile : je me débarasse de ma voiture qui fonctionne très bien pour 1000 € pour acheter une voiture neuve très chère)

Ford Taunus série limitée Barbie

Voiture de madame pour faire les courses au supermercado du coin

404 peugeot (peut transporter 10 personnes,pas vue
à la TV mais dans la vrai vie)

Voiture de monsieur le secrétaire général du parti communiste de Cafayate.

Ford Falcon série limitée sport plus

Quand monsieur  l'ambassadeur de Bolivie  démarre sur la plaza centrale, les habitants de Cafayate sursautent...

Notre camion en pleine mutation Amérique du sud
 (extérieur et intérieur bois)

Notre camion Volkswagen tient bien la route. Les enfants nous ont fait remarquer qu'il a une fâcheuse tendance à muter sur la ruta 40.

A une dizaine de kilomètres de Cafayate,il ne faut pas rater la Quebrada de Las Conchas.Paysages hallucinants où après avoir rencontré un désert de dunes blanches .....

on se retrouve, quelques mètres plus loin, dans des canyons d'argiles multicolores.Rando de 4 heures fantastiques.








On reprend la ruta 40 vers le nord.On entre dans les vallées Calchaquies, terres de tradition et de revendications.Les indiens Calchaquies (indiens du nord de l'Argentine) ont opposé une farouche résistance aux Espagnols au XVIIe siècle.Une fois vaincus, les Calchaquies perdirent la terre qui les avait nourris durant des siècles et des siècles.Ils ne s'en sont jamais remis .

A ce propos nous avons rencontré un guide de montagne Calchaqui qui nous a dit le poing fermé: "Cette terre est à nous .Cela fait 20 000 ans que nous sommes ici, les Argentins 200 ans .Je ne suis pas argentin mais Calchaqui."

La ruta 40 , à partir de Cafayate, refuse l'asphalte et devient pierres,trous et poussière.Elle suit le rio Calchaqui sur 130 km de piste jusqu'au gros village de Cachi.La vitesse est grisante: 70 km parcourus en 5 heures.La pista es muy mala,la pousière rouge s'insert malicieusement dans chaque petite aération du camion.Il s'en suit toussotements familiaux et crachotements mécaniques.Dur dur !

Mais nos yeux rougis par la poussière restent écarquillés devant la beauté des paysages très variés.

Les 3 villages rencontrés , sur les 130 km, sont des oasis , des havres de paix.

Molinos - Cachi : match au sommet (2200 m).Un match lent et que l'on pourra qualifier de techniquement Cosmossien s'est conclu par un joli 4 à 0 pour les locaux .Largement aidés par un arbitrage "En la casa".Les joueurs de Cachi ont mis deux heures pour rentrer chez eux (40 km entre Molinos et Cachi).

Le 22 Août nous sommes parvenus au joli village de Cachi (pueblo ancestral des indiens Calchaquis).
Les maisons sont construites avec des briques roses (adobé: mélange d'argile,de paille et de pierres) et empruntent un style colonial à leur douloureux passé.

De nombreuses petites pancartes philosophiques comme celle ci décorent le village de Cachi un peu touristique mais réellement authentique .On aime beaucoup !
"Ce village n'est pas le nôtre, nous lui appartenons.
Aidez nous à le préserver"

Après avoir passé une soirée avec des Boliviens, nous avons changé notre programme.Nous ne passerons pas le col anoncé à 4900 m sur la ruta 40. Ils nous ont encouragé vivement à ménager notre camioneta en Argentine."La pura aventura" commence, d'après leurs dires, sur les routes Boliviennes (seulement 1500 km d'asphalte en Bolivie......).Nous sommes donc heureux d'avoir simplement  parcouru 500 km de bonheur sur la ruta 40. Adios Muchas gracias Hasta luego.

la photo ne représente pas des condors mais des vigognes

Nous prenons donc la ruta plus sécurisée qui mène à Salta (mi buena pista, mi asphalto).Pour nous consoler, cette route franchit tout de même un col de 3300 m dans un paysage magnifique:  nous avons vu des condors et des vigognes sauvages.





A propos de Condor, un petit fichier-son évoquant une rencontre sympa avec un jeune argentin rencontré au bord de la route.Excusez la qualité du son (vent dans le micro) mais nous étions à 3000 m.
Pour les puristes linguistes: on ne dit pas 'una otra' mais 'otra'.
Pour écouter,cliquez sur le compte musique ou se rendre à la fin de la page
http://www.ezubi.com/p/app/ezubi.php

Petite école Calchaqui rencontrée au hasard d'une rando

Pour nous ausi c'est la Rentrée, on a sorti nos affaires d'été mais aussi nos cahiers.
Bonne Rentrée à toutes et à tous.A bientôt pour notre dernier thème en Argentine.